Le site de Jean-Noël Jeanneney

Ce site est celui d’un universitaire français qui a toujours organisé ses recherches, ses curiosités, ses responsabilités politiques à partir de sa vocation d’historien. N’en déplaise aux esprits chagrins ou aux inquiétudes légitimes, l’Histoire conserve une place privilégiée dans le cœur et dans l’esprit de nos compatriotes. C’est pourquoi la servir est une telle chance et souvent un tel bonheur.

La Provende et l’étamine, Lectures historiques et politiques (1976-2007)

1 janvier 2007

Paris, Tallandier, 2007, 330 p.

Ces chroniques couvrent trois décennies, de 1976 à 2007. Les commentaires que donne Jean-Noël Jeanneney des ouvrages dont il a fait sa provende au cours du temps restituent, rassemblés comme les pièces d'un puzzle, un paysage intellectuel et un tempérament politique : celui d'un historien qui a joué sa partie entre l'université, les médias et la vie publique. L'auteur se réclame d'une gauche attentive à ses racines et à l'héritage des grands ancêtres, réticente aux surenchères et à l'esprit de système, (…)

Le mot et l’image: la fausse querelle

1 septembre 2005

"Le Grand Entretien" par Claude Moisy, la Revue-Médias N°6, septembre 2005.

Croyez-vous, comme beaucoup, que la prédominance de l’image télévisée dans l’information de masse favorise les émotions au détriment de l’explication et de la raison ?

Comme historien et comme citoyen, j’ai tendance à nuancer cette affirmation devenue désormais banale. Depuis toujours il y a eu des textes qui ont puissamment servi l’émotion, qui ont fait appel aux ressorts les plus élémentaires de la psychologie, et en face des images raffinées qui, dès lors que l’on y accède avec un esprit ou une culture permettant d’organiser le regard et la perception, peuvent être riches en informations. (…)

Clemenceau, Portrait d’un Homme libre

25 mars 2005

Paris, Mengès, 2005, 192 p.

Dans le Panthéon de la IIIe République, Clemenceau est au premier rang. Il a marqué son temps de sa personnalité, sous de nombreux visages : l'exilé aux États-Unis après la guerre de Sécession, le maire de Montmartre au moment de la Commune, le médecin des pauvres à Belleville, le "tombeur de ministères" empêtré dans l'affaire de Panama, le duelliste impénitent, l'adversaire obstiné de la colonisation, le journaliste flamboyant du combat dreyfusard, le paladin de la laïcité, le "briseur de grèves" lors de son gouvernement de 1906-1909, le "Père la Victoire" de 1917-1918, le négociateur du traité de Versailles, l'octogénaire amoureux (…)

Les Grandes batailles de la République, douze films (1995-2005).

1 janvier 2005

avec Olivier Duhamel, Bernard George et al.

La Laïcité (1905)

L'Impôt sur le revenu (1914)

L'Avortement (1974)

La Peine de mort (1981)

L'Europe : Maastricht

La Sécurité sociale : historique et contexte actuel

L'Élection du président par le peuple (1962)

Le divorce (1884-1975)

Face au racisme

L'école pour tous, les lois de Jules Ferry (1882)

Les Congés payés (1936)

Concordance des temps, dialogues radiophoniques

1 janvier 2005

Paris, Nouveau monde éditions, 2005, 962 p.

L'Histoire est-elle indispensable aux sociétés contemporaines gagnées par le culte de l'urgence ? Oui, répond Jean-Noël Jeanneney dans son émission Concordance des temps. Chaque samedi sur France Culture, depuis 1999, il porte, avec ses invités, un regard distancié sur les thèmes les plus brûlants de l'actualité, relativise leur nouveauté et trouve dans la comparaison entre le passé et le présent l'occasion de réflexions stimulantes pour le citoyen.

(…)

Le duel, une passion française (1789-1914)

9 mars 2004

Paris, Le Seuil, 2004, 238 p. (traduction chinoise).

Le duel, ou le règlement de comptes dans le sang, à l'épée ou au pistolet, entre deux hommes prêts à sacrifier leur vie à leur honneur bafoué… Rituel de l'Ancien Régime, le duel a survécu de la Révolution française à la guerre de 1914, sous les pouvoirs publics impuissants et la justice indifférente. Ceux qui ont couru le risque de rétablir leur honneur à la force de leur lame ou à la précision de leur tir sont nombreux et parfois célèbres : l'ouvrage de Jean-Noël Jeanneney rassemble ainsi de multiples anecdotes drôles, pittoresques, mais aussi malheureuses et douloureuses. (…)

Leçon d’Histoire pour une gauche au pouvoir, La faillite du Cartel (1924-1926)

15 octobre 2003

Paris, Le Seuil, 1977, 160 p.; 2e éd. , collection "Points-histoire", Paris, Le Seuil, 1982, nouvelle éd. avec une postface inédite, Paris, Le Seuil, 2003.

La première édition de ce livre remonte à 1977. A cette époque chacun prévoyait, à juste titre, un prochain retour de la gauche au pouvoir, après vingt ans d'absence. Jean-Noël Jeanneney mit alors en lumière l'actualité étonnante d'une expérience ancienne : celle du Cartel des gauches, en 1924-1926.

Il s'agissait, en réfléchissant sur une impuissance et des désillusions passées, d'aider le «parti du mouvement» à se prémunir contre une répétition de l'échec. (…)

Du bon usage des Grands hommes en Europe

1 janvier 2003

Paris, Perrin, 2003, 228 p.

dir., avec Philippe Joutard

Cet ouvrage collectif est issu du colloque européen qui s'est tenu le 6 mars 2003 à l'Unesco, à l'initiative de l'association Europartenaires et des fondations Friedrich-Ebert (Paris) et jean Jaurès. Dans la relation compliquée que toute nation entretient avec son passé, le culte des personnages illustres occupe une place singulière. Le palmarès de l'admiration révèle beaucoup de choses sur l'originalité de chaque peuple. (…)

Présidentielles, les Surprises de l’Histoire, 1965-1995

1 janvier 2002

Paris, Le Seuil, 2002, 290 p.

dir., en coll. avec Olivier Duhamel

A la suite du documentaire qu'ils ont écrit pour la télévision, Olivier Duhamel et Jean-Noël Jeanneney restituent ici les entretiens qu'ils ont menés avec les principaux protagonistes des six élections présidentielles au suffrage universel de la Ve République : candidats, conseillers et témoins politiques, tous livrent leur analyse, les raisons des succès et des échecs, mais aussi leurs audaces ou leurs hésitations, leurs déceptions ou leurs joies. (…)

Victor Hugo et la République

1 janvier 2002

Paris, Gallimard,  2002, 52 p.

Au moment où s'élèvent si nombreuses les voix chagrines déplorant que « le progrès soit en crise », que « l'avenir s'efface », – et cela peut certes se fonder sur bien des aspects sinistres du XXe siècle -, Victor Hugo nous invite, au nom même de l'idée qu'il se fait de la République française ou universelle, à retrouver le courage de croire à la possibilité de plus d'harmonie sur cette terre : un message dont Jean-Noël Jeanneney nous rappelle ici l'éclat, la vigueur et la pérennité. Cette conférence a été prononcée dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, le 6 février 2002.