Les Matins, France Culture

Il y a 100 ans, l’Europe s’apprêtait à entrer dans un conflit sanglant dont elle ne ressortirait pas indemne. La Guerre de 1914-1918 a façonné l’histoire du XXème sicèle, elle est dans toutes les mémoires, elle fait partie de notre identité nationale.

100 ans après, pourquoi les Français ont-ils besoin de se souvenir, de se confronter à cet évènement traumatisant ? Aurait-on pu éviter cette première Guerre mondiale ?Les relations internationales tendues autour du conflit syrien se feraient-elles l’écho de la veille du conflit, en 1913 ? La poudrière des Balkans se serait-elle déplacée vers l’Est pour devenir la poudrière du Proche-Orient ?

Pour répondre à toutes ces interrogations, nous recevons un champion de la commémoration, qui a déjà été en charge de la mission de commémoration du Bicentenaire de la Révolution française en 1989, et qui désormais défend le souvenir de la Guerre de 1914 dans le livre La Grande Guerre, si loin, si proche, réflexions sur un centenaire sorti hier au Seuil, Jean-Noël Jeanneney. Vous publiez également L’Histoire, la liberté, l’action. Œuvres 1977-2013, sorti hier également, toujours au Seuil.