Le temps des « chéquards »

Feuilleton, L’Histoire n° 351 Février 2010

1923, 5 décembre L’Humanité dénonce l’« abominable vénalité de la presse ». Elle n’a pas tort. Les révélations des archives russes ont fait éclater le scandale : bien rares sont les journaux qui ne sont pas achetés.

Le titre s’étale en première page du journal communiste, le mercredi 5 décembre 1923 : « L’abominable vénalité de la presse française ». Cette formule n’est pas de la rédaction. Elle est tirée d’une lettre adressée par l’économiste Arthur Raffalovitch au ministre des Finances du tsar Nicolas II, Vladimir Kokovtsov, à Saint-Pétersbourg. Il lui rend compte des démarches dont il est chargé pour acheter le soutien des plus importants journaux de Paris à la diffusion des emprunts russes qu’il s’agit de placer dans le grand public. (…)

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