Georges Mandel, l’Homme qu’on attendait

Le destin est un ministre inconstant. Parfois facétieux, souvent cruel, il se révéla funeste pour Georges Mandel. De rendez-vous en actes manqués, celui-ci, formé à l'école de Clemenceau, brilla par sa volonté de résister à l'Allemagne. Mais l'homme qui eût pu " incarner le sursaut " en 1940 n'accéda pas au rôle flamboyant du général de Gaulle : arrêté au Maroc, livré à l'Allemagne par Pétain et assassiné par la Milice française le 7 juillet 1944, il mourut six semaines avant la libération de Paris.

Personnalité puissante et singulière, celui que Churchill appelait " Mandel le Grand ", solitaire et " homme de la nuit ", se dévoile dans un portrait rigoureux qui éclaire, par-delà la tragédie d'un échec personnel, les contradictions et les violences d'une période dramatique de notre histoire.